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Etirez-moi la prunelle des yeux pour que je vois aussi loin que je veux...

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5 novembre 2008

La part difficile du mot "aimer"

Parce que désormais les mots me font peur, qu'écrire devient une angoisse oppressante. Puisque ta vie s'est engouffrée dans mes brèches les plus fragiles, comment te dire aujourd'hui que je t'aime? Comment aimer? Quand nos rêves les plus doux deviennent réalité, que reste-il sinon cette irrépressible envie d'y retourner? Tes regards me percent, m'intimident, mes mots se perdent, s'évaporent. Mais où vont-ils? Déstructuré, morcellé, ce paragraphe est à l'image de la vie que je mène, cette vie que tu peines à comprendre parfois, ce pessimisme collant, cette nostalgie du temps passé. Tout ce que tu ne sais pas de moi se cache dans ces mots qui désormais m'effraient, me font fuir. Comment te dire que je t'aime, comment le savoir même? Comment t'offrir ce bout de moi qui m'échappe? Il y a tellement de choses que je voudrais te dire, tellement de choses que des mots alambiqués ne traduiraient pas, parce que notre amour est simple, parce qu'il vibre loin des fantasmes de mon enfance, pace qu'il me fait vivre par delà ces rêves enfumés. Cette part de toi que tu m'offres chaque jour, comme un appel, ces doutes et cette peine que tu poses sur mes épaules sont pour moi enivrants, je pourrais les porter à bout de bras, mener aveuglement ce combat qui les exorciseraient, à mots couverts. Je pourrais... En suis-je capable? Comment te dire aujourd'hui que je t'aime? Comment aimer? Pour protéger l'être fragile que tu caches sous ta légèreté, cette violence qui dort en moi pourrait surgir, c'est peut-être ainsi que je t'aime. Je ne dois pas à en dire trop, je ne dois pas voler l'insouciance de ce "nous" en construction, décadenasser l'amour qui nous lie, je dois simplement respirer, dans ton cou m'épancher, dans la nuit t'observer. Pour sentir ton souffle danser, poser ma main sur ton torse, tes yeux clos, ton esprit voyageant. Aux longs discours je préfèrerai ces gestes simples, pour toujours embrasser en moi l'idée du toi qui me tient, ici, parmi les questions, par delà la peine. Du "Pourquoi" je suis passé au "Comment", c'est à toi que je le dois.

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24 septembre 2008

combat dérisoire

Se repasser en boucle, jusqu'à en être totalement lessivé. D'images mordorées en contines désuettes. Se repasser ce rêve à jamais scellé, celui d'un Hiver au chaud contre un corps, celui d'une vie dont on ne comprend plus bien le sens. Puisque tout disparaît pour réapparaître totalement inconnu. Après un an, j'avais tenté de laisser de côté les restes d'une relation assommée. Voilà qu'il m'a fallu la croiser de nouveau, cette fille aux cent visages. Et voilà, que reste-til, qu'ai-je éprouver sinon ce sentiment d'indifférence aussi large qu'un vaste vide au milieu de nul part? Nulle boule au ventre, rien à tordre, rien à hurler ni pleurer. Tous ces fantasmes, tous ces rêves, tous ces cauchemars, que voulaient-ils dire alors? Ne m'apparaissaient-ils que pour effacer les traces, dans l'attente d'un dernier Rendez-vous malgré nous? Puisque tu lis peut-être ces lignes que j'avais délaissées, je voudrais te demander pourquoi. Pourquoi t'ai-je attendu si longtemps pour qu'au final tu ne daignes même pas m'accorder un regard? Avais-tu trop honte d'avoir disparu si brutalement? Voilà, je me trompe sûrement, mais c'est tout simplement ce que tu me laisses à penser désormais. Quelle image, quelle parodie de ce "nous" qui jonche désormais dans un fossé auprès duquel je ne prendrai plus le risque de me pencher. Qu'as tu gagné pendant tout ce temps? Qu'as tu appris? Ta vie est-elle plus simple, plus belle, moins torturée? Ta mine était pourtant si grise, tes yeux inchangés, toujours ce crayon noir, toujours cette écharpe autour de ton cou, cette même veste marron. Et ce regard que tu n'as pas voulu tourner vers moi, comme si tout en toi contredisait un élan qui aurait pourtant été naturel, celui d'oser regarder, sans peine ni haine, quelqu'un d'autrefois, quelqu'un dont le visage devait pourtant t'être familier. Pourquoi tant de fierté? Pourquoi prétendais-tu m'avoir si bien connu quand tu disais que je ne savais rien de toi? Toutes ces questions qui resteront sans réponse, sans aucun doute, sans aucun remord. Tu dois savoir désormais que chacun change, mais que nous resterons désormais et pour toujours l'un pour l'autre ce que nous avons été un moment donné, un moment figé. Nous ne saurons certainement plus ce que l'autre obtient, ce que l'autre convoite, ce que l'autre perd. Voilà un an que tu te mures dans ce silence, un an que tu effaces toute trace de toi, mais sache également qu'aucun être humain ne détient assez d'importance pour prétendre à l'oubli absolu. Aussi paradoxal soit-il. Nous ne sommes pas que d'air et d'eau. Nous aurions pu clore le "nous" de façon plus élégante, de façon plus humaine, moins internetisée, mais c'est toi qui l'a voulu ainsi. Désormais et pour toujours je t'offre ce bonnet d'âne que tu as voulu me donner, après tout, de quoi méritais-je d'être puni? Ai-je commis l'ultime crime, t'ai-je traîné dans la boue jusqu'à l'os, t'ai-je menti, t'ai-je trompé? Après un an de doutes, d'espoirs et d'illusions, je crois être enfin bien capable de laisser l'image de toi qui traîne en moi vaquer loin, très loin. Si ton but était d'anéantir mon intérêt pour ta souffrance et ta vie, alors tu as gagné ton combat dérisoire.

19 avril 2008

Parce que cette fois, mon coeur ne voit plus

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Parce que cette fois, mon coeur ne voit plus trouble et double.
Peut-être parce que j'ai reçu de je ne sais où, pour la première fois, un cadeau sans poison.
Parce que brique après brique, je cimente avec envie, peur et insouciance le socle ferme de nos deux petits coeurs mélangés.

19 avril 2008

Don't dwell

tracy

Don't dwell on the past
Of there was lost and didn't last
That summer bloom is fading fast
But I'm falling for you

Don't dwell on the pain
The tears you've cried and autumn rain
That weather is here and come again
But I'm waiting for you

Don't dwell on the loss
Fools that were still breaking toss
That winter's heart will spear and double cross
But I'm yearning for you

Don't dwell on the time
Seasons change and so does the clime
That old flame has cooled but I
But I'm burning for you
Yes I am burning for you
Oh I am burning for you

19 mars 2008

Pas d'article morose pour ce soir, je préfère,

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Pas d'article morose pour ce soir, je préfère, plutôt que d'évoquer les divers évènements glauques du moment, présenter aux quelques intéressés l'affiche du nouveau concert de Mylène. Affiche qui créé déjà polémique au sein du vaste poulailler des fans Farmeriens. Suicide? Viol? Moment de détente allongée sur le bitume frais? Qui sait, probablement même pas la principale intéressée. ^^
En tout cas, j'aime...

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18 mars 2008

Tu es...dégueulasse.

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Tu es...dégueulasse.

17 mars 2008

Emballement

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Je ne sais pas
pourquoi mon coeur s'est emballé de la sorte.
Je ne sais plus
puisque le coeur n'y est pas
et que mon esprit divague pourtant.


Pourquoi me parle-t-il dans mes rêves?

17 mars 2008

Dans mon bain de mousse

J'ai la peau douceuhhh, dans mon bain de mousseuh (sans mousse)
Petite scéance photos pour grands souvenirs avec Flo...
Pardonnez d'avance notre indécence...XD


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12 mars 2008

Le labyrinthe

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Ma vie est un étrange labyrinthe. S'y faconnent des colonnes humaines aussi froides que le marbre. Et je tourne autour, m'y cramponne, les contourne, parfois même je m'y cogne, puisant du plus que je puis cette violence qui se fond en moi. Chaque jour tel un soldat, me faufilant entre les branches. Mon labyrinthe n'est pas aussi beau que celui d'Alice. Creux comme mon casque, divisé comme mes pensées, n'aboutissant jamais sur une issue. À l'image du monde, microcosmos étouffant, le labyrinthe n'offre de réponse approximative qu'à celui qui saura se montrer productif et vaillant, courageux et combattant, faisant fi des tracas de l'amour, celui qui aura brûlé ses sentiments pour sa progression fulgurante. Ici, pas de lapin pressé, montre au poignet, feux aux chevilles, nul guide, nulle déesse. Seul au combat, des mains et des mots pour seules armes, des yeux pour pleurer, puis voir ces silhouettes mortifères, cambrées, couvertes d'étoles de brume et de vent. Couché au pied d'un arbre de plastique, à l'abri du soleil en carton, je me demande...pourquoi ne suis-je pas combattant? Mes jambes ne sont pas assez longues pour attraper la pomme caoutchouc, ni mes bras. Pour t'embrasser, toi,  colonne marbrée de ce grand labyrinthe, j'aurais pris un petit tabouret. Et tu aurais tapé dedans. J'aurais trébuché, atterissant le nez sur cette terre artificielle. Rien à combattre par ici, l'ennui limpide et langoureux. Seulement, pas de fenêtre pour contempler au loin les carcasses rouillées des véhicules fiévreux. Du temps pour s'éprendre, beaucoup de temps pour se perdre, un peu de temps pour se pendre.

12 mars 2008

Pourquoi?

pêle-mêle des questions que je me pose, plus ou moins utiles, moins que plus :)

-Combien de couples copulent pendant que je pose cette question?
-Est-ce que Mylène prend parfois la ligne 8 direction Créteil?
-Fera-t-il beau Samedi juste au dessus du Pont Neuf?
-Pourquoi je regarde toujours le cadran quand l'heure est double?
-Faut-il croire à l'horoscope? (hmm grande question celle-ci)
-Mon chat maigrira-t-il un jour?
-Edward aux mains d'argent est-il immortel?

-Pourquoi les grands-mère n'ont pas d'équilibre dans le bus?
-Pourquoi les gens ne leur laissent-ils pas une place?
-Pourquoi le caca de chameau ça rend crazy?
-Britney s'en sortira-t-elle?
-Pourquoi l'autre con veut pas me donner sa place?
-Pourquoi il le ferait?
-Eve Angeli est-elle si bête qu'elle en a l'air?
-Quelqu'un peut-il répondre à celle-ci?
-T'es qui?
-Qu'est-ce que je mange ce soir?
-Pourquoi mes amis vont pas sur mon blog?
-(bande d'enfoirés...ok c'est pas une question je sais ^^)
-Pourquoi je n'ai d'yeux que pour lui?
-Pourquoi Obispo?
-Mais où est donc Ornicar?


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