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Etirez-moi la prunelle des yeux pour que je vois aussi loin que je veux...
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14 février 2007

Je crains la nuit, chaque jour un peu plus,

Je crains la nuit, chaque jour un peu plus, qu'elle ne s'achève en un florilège de peurs. Et pourtant, quand vers l'infini ma voix se porte, je voudrais palper l'intouchable, retrouver l'introuvable. Soupirer en une longue et dernière inspiration, expirer, plongeant dans la finitude en de longs spasmes entrecoupés. Ce sont de sombres inspirations qui me reviennent, de furtives réminiscences qui me hantent. À toi, l'être que j'ai tant aimé et si fort, à ceux qui ont usé de mon corps tel un vieux chiffon, aux deux bougies consummées puis fanées, un dernier au revoir je l'espère, sans y croire. Gratifiante est l'idée de l'envol, mais proches du sol pour toujours nous vivrons, malgré nous.
Ces mots m'échappent comme je tombe, blessure au genou, cicatrice saignante, la douleur qui, latente, se meut profondément dans une danse enivrante. Me ferais-tu revivre, toi, l'être que je ne connais encore, idée fumante, si je t'implore, les doux souvenirs de mon enfance?
L'oubli, l'indifférence, sont peut-être les seuls pansements.
Puis-je avoir l'âme d'un poète quand Rimbaud n'est plus, ou ces mots ne sont-ils que le fruit d'une blessure adolescente?
Je voudrais...

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