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Etirez-moi la prunelle des yeux pour que je vois aussi loin que je veux...
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21 février 2008

No need to argue



Pourquoi cette chanson ne m'évoque-t-elle que ton absence? Parfois je crois être fort, avoir fait le bon choix, mais toujours je finis par douter, jamais je ne me résouds à la totale absence que fait résonner ton prénom dans ma tête. Nul écho pour rebondir sur mes regrets. Je me souviens, petit, avoir courru pour rattraper un train, la main dans celle de ma mère, je me souviens de cet éléphant en peluche, avec le bout de ses pattes de différentes teintes. Je ne l'ai jamais retrouvé, probablement tombé sur les rails. J'ai pleuré. Aujourd'hui encore je me souviens du creux dans mon ventre, de la sensation éprouvée à la perte de ce doudou. Me souviendrai-je à jamais de ton image?
Je me sens incapable d'écrire depuis longtemps déjà, comme si je ne pouvais plus que gerber quelques mots avides de poésie. Comme si mon corps voulait crier mille et une choses que je ne puis exprimer aujourd'hui, vivant à la surface, déconnecté. Il n'y a plus de paragraphe, plus de dégradé, plus de sens.
C'est une frustration si grande que je préfère m'arrêter là.



 

 

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Commentaires
R
pppff, somptueuse chanson...j'en ai toujours les poils qui se dressent, et elle m'évoque plein de choses à moi aussi!!!<br /> Je ne connais pas l'histoire mais la douleur et le manque s'apaiseront avec le temps!<br /> <br /> BIZ
Etirez-moi la prunelle des yeux pour que je vois aussi loin que je veux...
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